L’électricien fait partie des corps de métier qui interviennent dans la réalisation d’une habitation. Il analyse les plans d’architecte pour définir les chemins de câbles et la position du coffret électrique mais aussi les différentes prises et interrupteurs à installer.
Avant de passer à la réalisation même du chantier, il dessine son schéma afin de visualiser sur papier le travail à réaliser et les éléments à prendre en compte afin d’appréhender au mieux les difficultés techniques qui se présentent à lui.
Au terme de cette phase préparatoire, il tire les câbles, câble le réseau, le raccorde et effectue une phase test afin de valider l’installation.
La deuxième intervention la plus fréquente d’un électricien, c’est lors d’une panne. Selon les schémas qui lui sont alors fournis, il tente de localiser le problème et devient alors force de proposition pour trouver une solution à la situation.
Un électricien industriel spécialisé en automation se retrouvera souvent en situation de dépannage d’urgence. Son diagnostic et l’estimation de la résolution du problème seront précieux.
L’électricien se doit évidemment de bien connaître les lois de l’électricité et les normes à respecter au moment de réaliser un chantier ou d’intervenir en urgence sur un réseau défectueux.
Être électricien, ce n’est pas qu’être capable de réaliser un réseau ou dépanner, c’est aussi avoir des capacités de bricolage car, en rénovation essentiellement, il faut pouvoir s’adapter à la situation et proposer des solutions sécurisantes.
Il faut aussi être capable de respecter les délais de son chantier puisque l’intervention s’effectue au sein d’une chaine d’entreprises. Gérer son autonomie est également important.
Ce métier requiert également le passage de différentes habilitations (BA4, BA5) ou qualifications comme le VCA qui est demandé par certaines entreprises qui souhaiteront vous embaucher.
S’adapter à son métier, c’est aussi être capable de s’adapter à l’évolution technologique et ainsi faire face à une certaine complexification du métier.
La rémunération d’un électricien dépendra bien sûr du secteur, de la région, de l’entreprise, … mais surtout de son expérience et de ses brevets qu’il maîtrise.
Le salaire minimum dans la commission paritaire des électriciens – installation varie de 14 à 22,5 € bruts/heure en fonction de la qualification et de l’ancienneté.
Chaque entreprise peut bien sûr offrir un salaire plus élevé que le salaire minimum, ainsi que divers avantages (chèques-repas, prime de fin d’année, camionnette de service,…).
Signalons enfin que ces salaires sont indexés en fonction de l’index du coût de la vie
Sur le salaire brut sont retenues des cotisations sociales et de l’impôt, en fonction de la situation familiale du travailleur.
Cette filière permet durant deux ans (5e et 6e technique de qualification) de former des électriciens automaticiens qui recevront un enseignement permettant de répondre aux exigences du métier. La 7e qualification est, elle, axée sur la maintenance mais aussi le diagnostic automobile.
Elle forme, durant deux années d’études également, les élèves vers le métier d’électricien, de mécanicien d’entretien ou encore de mécaniciens d’engins hydrauliques.
La formation, qui se donne sur trois ans, offre des orientations dans le secteur de l’automobile, de l’électromécanique, de la maintenance ou de la mécanique et enfin en génie électrique.
Pour ceux qui veulent prolonger pour deux ans et plus après leur bachelier, ils peuvent choisir le master et s’orienter vers ingénieur civil électricien ou science de l’ingénieur industriel, laquelle propose une orientation aérotechnique ou une orientation électricité.
Il y a deux grands débouchés pour les électriciens:
Au sortir des études, vous pouvez développer votre propre activité en tant qu’électricien actif dans le secteur de la construction et travailler pour un patron qui y est implanté. Vous serez surtout amenés à réaliser des installations électriques au sein d’habitations ou de bureaux.
Il y a également l’opportunité de développer une carrière dans le secteur industriel. Des connaissances en automation, hydraulique, pneumatique, mécanique voire informatique sont parfois demandées.
Aujourd’hui, il s’agit d’une filière en plein développement. Le secteur du photovoltaïque recrute énormément, mais aussi tout ce qui est du domaine HVAC – chauffage, ventilation, climatisation d’air (Heating, Ventilation and Air-Conditioning).