Réf : #12SC01578
123jobs est à la recherche d'un Opérateur en montage et assemblage mécanique (H/F/X) pour l'un de ses partenaires dans la région de Verviers
La première étape du travail du soudeur consiste en l’étude des plans de construction du produit. Elle permettra de déterminer les conditions d’assemblage à savoir la pression ou la température nécessaires, les efforts mécaniques à réaliser ou les métaux à assembler.
Il doit ensuite préparer les pièces à souder. Dégraissage et décapage sont nécessaires. Le soudeur décide ensuite des techniques de soudure à réaliser sur base des documents techniques. Il règle ensuite les paramètres de soudage.
Le soudeur doit ensuite nettoyer, contrôler et polir sa soudure avant de vérifier les reprises et autres finitions.
Parmi les qualités à développer pour devenir soudeur, il faut pouvoir lire les plans et documents confiés afin de déterminer les bonnes techniques à déployer.
Une bonne connaissance des différents métaux mais aussi les différentes techniques de soudage (mig, mag, tig, …) sont nécessaires pour réaliser correctement le travail demandé. Des connaissances en mécanique générale et en métallurgie sont aussi demandées.
Le maniement d’une série d’appareils (chalumeau, scie électrique, machine à souder…) fait également partie des compétences à développer.
Au-delà de cet ensemble de connaissances techniques, le soudeur doit aussi développer une série de softskills : rigueur, habileté manuelle ou encore précision.
Il doit aussi pouvoir s’adapter à son environnement et disposer d’une bonne vue pour exercer ce métier.
Le salaire horaire d’un soudeur dépendra bien sûr du secteur, la région, de l’entreprise, mais surtout de son expérience et des certifications qu’il a pu acquérir.
Les divers secteurs industriels prévoient des salaires minimums que doivent respecter toutes les entreprises.
En fabrications métalliques, le salaire minimum est de 14,06 € bruts/heure
Dans le secteur du montage des charpente, le salaire minimum est de 15,85 bruts/heure pour le travail en atelier et de 18,7 bruts/heure pour le travail sur chantier extérieur.
Chaque entreprise peut avoir des grilles de salaire propres, supérieures au salaire minimum de son secteur.
Au salaire de base s’ajoutent souvent des primes de pause, primes de nuit ou autres primes liées au poste de travail.
D’autre part, les entreprises paient très souvent des primes de fin d’année qui peuvent aller jusqu’à 1 mois de salaire.
Si des heures supplémentaires sont prestées, elles donnent droit à des sursalaires de 50 ou 100%.
Le travailleur peut également bénéficier d’avantages extra-légaux : chèques-repas, écochèques, assurance-groupe pension extralégale, assurance hospitalisation…
Signalons enfin que ces salaires sont indexés en fonction de l’index du coût de la vie
Sur le salaire brut sont retenues des cotisations sociales et de l’impôt, en fonction de la situation familiale du travailleur.
Un salaire brut de 2.540 euros (minimum en montage de charpentes) représente un net poche variant de 1.870 € (cohabitant ) à 2.150 € (chef de ménage).
Le 3e degré du secondaire propose une option métallier-soudeur (deux ans) en section professionnelle. La lecture de plan, le traçage d’épure, l’identification des matériaux, la découpe, l’ajustage ou encore l’assemblage seront développés au cours de ces deux années d’apprentissage.
Cette 7e professionnelle permet aux étudiants de se spécialiser en chaudronnerie (travaux de tôlerie de base, soudage, travaux mécano-soudés, contrôle du travail…) ou en soudage sur tube ou tôle (soudure, vérification visuelle, technique d’ajustage, réparation, montage, découpe…).
Certains centres de formation, tels que Technifutur, distillent également des formations pour ce métier en pénurie. Une formation qui se donne donc en centre de compétence. Elle dure 9 mois et s’articule autour des différents procédés de soudure.
Il s’agit d’une fonction pouvant être effectuée en atelier ou sur chantier.
On engage dans soudeurs dans l’industrie traditionnelle telle :
– le bâtiment
– l’automobile
– la sidérurgie
– l’agroalimentaire
– la construction navale
Mais, on peut aussi être engagé dans
– le nucléaire
– l’aéronautique
– l’industrie pétrolière